Pourquoi vouloir être une entreprise carboneutre ?
D’où vient l'idée ? D’un peu partout, tsé : dans les nouvelles, on voit les feux de forêt, la fonte des glaciers, les grosses chaleurs, les rapports scientifiques de plus en plus alarmants… C’est pas mal angoissant !* Ça nous semble logique (et même indispensable) de faire notre part dans la lutte contre les changements climatiques.
Mais par où commencer, quand on est une jeune entreprise en croissance ? Étant donné la complexité du travail nécessaire pour s’autoproclamer carboneutre, on t’avoue qu’on avait tendance à procrastiner ces dernières années… Mais c’est chose du passé.
L'élément déclencheur
L’élément déclencheur qui a transformé cette vague idée en projet concret a eu lieu cet été. Jean-Michel, cofondateur de Lexya, est allé faire une randonnée avec un ami (c’était dans le parc national de la Jacques-Cartier, si tu veux tout savoir). Et cet ami, Will, est ingénieur forestier de profession et se spécialise dans le développement de bioénergies et l’accompagnement d’entreprises qui veulent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. C’était l’occasion de lui poser plein de questions !
Pendant deux heures, ils ont parlé d’environnement, des marchés carbone, de biochar (on y reviendra dans un prochain épisode), de carboneutralité et de bioénergies. Jean-Michel en est sorti tout inspiré. Quelques jours plus tard, il a pu annoncer à Marc, également cofondateur de Lexya :
— Je pense qu’on est capables de mettre en place un plan solide pour que Lexya devienne une entreprise écoresponsable, pour de vrai !
Et à partir de là, tout s’est enclenché.
L’objectif : la neutralité carbone
Grâce aux conseils de Will, on a mis en place un plan de match en trois étapes, comme les expert.e.s le suggèrent. En gros, notre travail consiste à :
- 1. Calculer nos émissions de gaz à effet de serre et les convertir en tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (c’est le CO2, ça) ;
- 2. Analyser les activités de Lexya et trouver des solutions pour réduire nos émissions ;
- 3. Compenser nos émissions incompressibles par l’achat de crédits carbone de qualité.
Toute l’équipe est particulièrement fière de ce plan, parce qu’il nous amène à réfléchir sur les actions qu’on peut mettre en oeuvre pour réduire nos émissions à la source ! Dans nos recherches et nos discussions, on a vu que pas mal d’entreprises qui voulaient devenir écoresponsables sautaient la deuxième étape.
Mais être écoresponsable, c’est une vraie démarche, tu peux pas juste acheter des crédits pour te faire pardonner de la pollution que tu continues de produire sans effort de diminution.
Le plan de match
Pour le moment, voici où on en est :
- On a commencé à calculer toutes nos émissions de CO2 grâce à cet outil (ce qui est plus compliqué que ça en a l’air).
- On a commencé à déterminer comment on peut les diminuer au maximum, en réfléchissant à des actions concrètes. Par exemple, on évalue la possibilité (et les coûts) d’utiliser des boîtes en carton recyclé faites au Québec plutôt que les boîtes neuves qu’on avait avant, qui venaient de l’Ontario.
- Will nous a recommandé d’acheter des crédits carbone pour les émissions qu’on peut pas réduire en ce moment. C’est une affaire délicate : il faut s’assurer d’acheter la bonne chose, à la bonne place, de la bonne façon… On te cachera pas que c’est assez complexe. Mais tant mieux, on aime les défis !
Comme on veut bien faire les choses, on a décidé de ne pas précipiter nos moves. C’est vraiment important pour nous de réfléchir et de prendre des décisions éclairées sur le type d’actions qu’on applique et le type de crédits carbone qu’on achète ; loin de nous l’idée de tomber dans le greenwashing.
Si tout va comme prévu, on va pouvoir t’annoncer dans les prochaines années que Lexya est officiellement carboneutre ! On t’expliquera alors comment on s’y est pris et, parce que rien n'est parfait, les difficultés qu’on va avoir rencontrées aussi.
À partir de là, notre défi sera de grandir comme entreprise tout en maintenant notre carboneutralité.
Bref, on espère que ce projet t’emballe autant que nous ! D’ici à ce qu’on t’en redonne des nouvelles, Jean-Michel aura sûrement avancé dans sa lecture de table de chevet, ça devrait nourrir nos réflexions.
Pour ne pas manquer la suite de nos aventures, abonne-toi à notre infolettre, un peu plus bas sur la page !
À bientôt 😊
*Pssst si le fait de penser aux changements climatiques t’angoisse tellement que ça en devient difficile à vivre, on te comprend et on compatit ! Peut-être que lire le billet de Tel-Jeunes sur l’éco-anxiété pourra t’aider, ou bien encore ce post de Anne (@annenditdesaffaires) sur Instagram. Et sinon, parles-en à une personne de confiance, ça fait toujours du bien d’être écouté·e 🙂.